Chiffres et historique

La structuration du handball de l’Île-de-France trouve ses racines pendant la guerre, en 1941-1942, avec la Naissance du comité de l’Île-de-France de Handball dans les locaux de l’AS Bourse, à Paris.

À cette même époque naît le Asnières Sports (qui après plusieurs époques deviendra le Paris-Saint Germain handball) ainsi que la section handball du CSM Livry-Gargan (qui voit le jour en 1943).

Au sortir du conflit, souvent sous l’impulsion de groupes corporatifs comme les cheminots ou ouvriers d’usine, plusieurs clubs voient le jour : la Stella Sport St-Maur (1946), l’US Ivry (1947) et l’USM Gagny (1948), dont Jean-Michel Germain sera entraîneur pendant 24 ans.
En 1952 le Comité de l’Île-de-France devient officiellement ligue de l’Île-de-France de Handball (déjà !). Elle enregistre aussitôt l’acte de naissance de l’Athlétique Club de Boulogne-Billancourt, le handball commence à sortir de la banlieue est. Dix ans plus tard, il arrive en Seine-et-Oise (sud) au sein du Massy Athlétic Sport, et en Seine-et-Marne à l'Est de Paris à Pontault-Combault (1968). De nombreux clubs se lanceront naturellement dans le sillage de ces pionniers.

Lors du 26e Congrès de la fédération française de handball (La Baule en 1966), les quatre districts géographiques de la ligue de l’Île-de-France sont reconnus comme ligues. Les nouvelles appellations sont : ligue de Paris-Sud, ligue de Paris-Ouest, ligue de Paris-Est et ligue de Paris-Nord.

Cette organisation vit jusqu’à la réforme des académies de l’Île-de-France (1972) sur lesquelles se calquent les ligues connues jusqu'en février 2017 :
• à la ligue Paris / Île-de-France Ouest reviennent les périmètres des Académies de Versailles et de Paris,
• à la ligue Paris / Île-de-France Est celui l’Académie de Créteil.

Le maillage se poursuit en 1977 avec la création des huit comités départementaux actuels. Pour coller plus précisément à la réalité du terrain, et puisque Paris n’est pas dans son périmètre, la ligue PIFE laisse place le 15 mai 2007 à la ligue IFE.

Un voisinage actif pour des succès communs

La proximité géographique de nos deux ligues aidant, avec des populations disposant de facilités de transport et de grandes possibilités de développement, mais avec un seul interlocuteur politique au niveau régional, la mutualisation s’imposait pour conduire à bien de grandes opérations ou mettre sur pied d’importants outils au service des clubs et des licenciés.

L’association du handball francilien (AHF), créée par les deux ligues dans les années 1990, avait pour mission de faire fonctionner les deux pôles espoirs masculin (Eaubonne) et féminin (Chatenay-Malabry). Ces structures dirigées par des techniciens à forte compétence de niveau national (Pascal Person pour les masculins et Éric Calcagnini pour les filles) verront leur raison d’être confirmée par l’émergence de joueurs et joueuses de niveau international. Éric Baradat, responsable des jeunes féminines nationales, ne déclarait-il pas en 2013 à Poissy (78) lors du Tournoi qualificatif au championnat d'Europe junior féminin, l’importante responsabilité du vivier féminin francilien puisqu’il alimente plus de 60 % du collectif national ; pour les masculins, Luc Abalo est l’exemple indiscutable de la qualité de cette filière.

Ces pôles constituent l’antichambre des clubs visant la performance et des clubs professionnels. Sur la rive Est, la genèse évoquée plus haut explique en partie une plus forte densité en clubs de haut niveau. La rive Ouest n’est cependant pas en reste, avec le club le plus huppé de la catégorie en garçons suivi par deux autres en pro D2 dont l’un est un très ancien pensionnaire et, côté féminin, notre vigie permanente en LFH.


L’événementiel bénéficie du même dynamisme. À l’initiative du président de la PIFO, Michel Grout, naît en 2001 le Tournoi International de Paris Île-de-France Féminin (TIPIFF). Dès la deuxième édition, en 2002, Georges Potard – alors trésorier de la ligue PIFO – prend la direction de l’organisation de ce véritable outil de travail de la sélection nationale française.

 

Les 2 ligues franciliennes réunies donnent à l’évènement une réelle dimension internationale en impliquant les clubs pour, par exemple, l’accueil des délégations étrangères et mobilisant pas moins de 150 bénévoles. Elles s’attacheront à remplir Coubertin jusqu’il y a quelques années, avant que la Fédération, séduite par l’événement, le reprenne à son compte.

 

Pour les plus jeunes garçons, le Tournoi Pierre-Tiby, créé en 2003 par le comité du Val-d’Oise et dirigé par ses équipes, est devenu un « must » de sa catégorie, la ligue se chargeant de la séquence de formation ouverte en recyclage d’une soixantaine de techniciens à chaque édition.

Pour les jeunes filles en 2010, Serge Seveste – alors président du CD 91 – et Georges Potard donneront l’impulsion à la création du Tournoi Georges-Iltis – PIFO – Essonne – Seine-et-Marne dédié aux jeunes sélectionnées nationales de moins de 17 ans, offrant, comme son nom l’indique, un nouveau partage des activités entre l’Ouest et l’Est francilien avec Robert Lafond aux commandes.


Dans le rétroviseur, on n’oubliera pas : 

  • la mobilisation du handball francilien, le 5 juin 2005 sur les Champs-Elysées autour de la candidature à l’organisation des JO Paris 2012.
  • Les finalités de la coupe LNH – maitrise d’œuvre IFE/PIFO en mai 2006.
  • L’organisation de la plage au stade de France en juillet 2006 par les deux ligues.
  • Les organisations communes des « Petits Princes du Hand » avec le Conseil Régional IDF.
  • L’opération « 50 Cars pour Bercy », en avril 2006 afin de remplir Bercy.
  • L’organisation francilienne des évènements périphériques au Mondial féminin 2007.
  • L’organisation confiée à la PIFO par la FFHB depuis juin 2010 des finalités ultra marines et des championnats de France N1 à N3 féminines et de N2 a N3 masculines.
  • Le tournoi international jeunes filles de Torcy par la ligue IFE et ses comités.
  • Un tournoi international juniors filles à Poissy en mars 2014.
  • Le tournoi U19 féminin (qualificatif pour le championnat du monde) en mars 2016 à Plaisir.
  • Le Mondial 2017
  • L'Euro féminin 2018

L’histoire c’est aussi :

  • La création du DEJEPS diplôme d’état de la jeunesse et de l’éducation, en partenariat avec le CREPS de Chatenay, pour former des managers de clubs, une dizaine par saison depuis 5 ans.
  • La création du Centre d’Entraînement Régional garçons PIFO à Eaubonne qui va devenir le site d’accession au pôle espoirs masculin francilien, comme le sera le CER filles de Fontainebleau ouvert quelque temps après par la ligue IFE.
  • La mise en œuvre de « l’Été Show en PIFO » permettant à des milliers de jeunes de goûter à notre discipline sur des plages de sable dans le Iles de loisirs régionales.
  • Les labels d’arbitrage FFHB lancés en ligue en 2007-2008.
  • Le renforcement de l’arbitrage régional.

 
Ces histoires des deux ex-ligues, imbriquées parfois, en cheminement parallèle souvent, et ces succès communs partagés sont notre moteur et nous incitent à poursuivre le chemin parcouru, sous la bannière désormais unique de la ligue Île-de-France de handball !